Né en 1974, poète, écrivain et performeur, Christophe Siébert vit à Clermont-Ferrand. Ses livres, influencés par le roman noir, la science-fiction et l’horreur, donnent une voix aux gens qui vont mal, quels qu’ils soient, et communiquent au lecteur, au moyen d’une écriture sèche, des émotions fortes. Métaphysique de la viande, son premier livre publié Au diable vauvert, a obtenu le prix Sade en 2019.
À partir de 2020, il s’engage dans l’écriture d’un vaste cycle de science-fiction noire, les Chroniques de Mertvecgorod, dont le personnage principal est une ville fictive, capitale d’un minuscule État post-soviétique coincé entre la Russie et l’Ukraine. Huit volumes sont prévus Au diable vauvert. Le premier, Images de la fin du monde, a été finaliste du Grand Prix de l’Imaginaire et du prix Rosny aîné 2020. Le deuxième, Feminicid, est paru en septembre 2021. Des textes courts, situés dans le même univers, paraissent régulièrement en revues (Violences, Freeing, Bad To The Bone, etc.).
D’après Jean-Pierre Andrevon, Siébert est « un féroce inclassabgle dont on n’a pas fini d’explorer les arcanes ».