Né en 1962 dans un milieu ouvrier, Dominique Quélen vit d’abord à Vitry-sur- Seine, puis à Lille où il enseigne en lycée pendant une vingtaine d’années. Sa poésie se présente souvent en séries fondées sur la répétition et les dysfonctionnements du corps et de la langue. Il arrive que des contraintes formelles structurent ses livres, c’est le cas pour le triptyque des « oiseaux » : Basses contraintes (Le Théâtre Typographique), Avers (Louise Bottu) et Revers (Flammarion). D’autres en sont exempts, par exemple Loque et Câble à âmes multiples (Fissile). Il travaille aussi avec des compositeurs, comme librettiste ou pour des pièces brèves, dans des genres qui vont de la toy music à l’opéra de chambre en passant par la musique improvisée. Écrire commence toujours pour lui par la définition d’une forme, ce qui fait qu’il s’intéresse au vide (qui ne l’est jamais) et au rien (qui est quelque chose).