Née en Roumanie en 1953, elle vit en Israël depuis 1980. Linguiste, traductrice et enseignante à l'université d'Haïfa, elle préside l'Association des écrivains israéliens de langue française. Poète d'expression française, elle a publié plusieurs recueils dont Oublier en avant (éd. J. Brémond, 2002) qui a obtenu le prix Illarie Voronca, La lumière et ses ombres (éd. J.Brémond, 2006) et Presque v'île (éd. Caractères, 2009). Ses vers ont été traduits dans plusieurs langues comme l'anglais, l'hébreux, le roumain, l'arabe, l'espagnol, l'italien...
Trilingue, elle traduit à la fois du français, de l’hébreu et de sa langue maternelle, le roumain, des poètes comme Benjamin Fondane, Henri Meschonnic, Michel Deguy, Guy Goffette… Comme l’écrit le poète français Lionel Ray à propos de son livre Oublier en avant, « Marlena Braester nous rapporte une superbe expérience du désert... Une voix tout intérieure qui dit aussi bien l'attente que les promesses d'horizon, les distances qui se déploient en nous-même, les limites, les dissonances... ».