Perrine Le Querrec travaille la poésie et la prose. Sa langue est une architecture de silences, de trous et de pliures. Langue des minorités, immédiatement politique et entraînant une solidarité active, ses écrits dansent sur la corde raide. Tout y est une question de vie ou de mort. L’espace de la page et les archives prennent une part vivante et indispensable à son écriture. Sur sa route, elle a rencontré le photographe Mathieu Farcy : ils forment le duo PLY, une interrogation sur les possibles et les limites du pli entre l’image et le mot.
Avec le contrebassiste Ronan Courty, d’autres interrogations se soulèvent à coups d’archet, de gestes et de respiration, pour une déconstruction active des formes narratives.