Exposition de Mathilde Malapel
Du 17 octobre au 17 novembre 2024
Horaires Entrée libre les samedis et dimanches de 14 h à 18 h (et sur rendez-vous du lundi au vendredi au 03 59 73 48 90)
Depuis ses premiers cours de dessin à l'âge de 6 ans, Mathilde Malapel n'a cessé de développer des pratiques artistiques et une culture de toutes les formes d'art. Ce qui n'était au départ qu'un loisir est devenu au fil des années une véritable passion qu'elle a développé notamment à travers son cursus d'Arts Plastiques et son Master intitulé "Dialogue des arts" avec la spécialité - action, recherche, solidarité. Ce master proposé par l'université de Lille avait pour but de réunir les diverses pratiques artistiques autour d'une réflexion : comment créer du lien entre l'art et le social ? Cette question l'anime encore aujourd'hui et est même l'essence de son travail.
Elle apparaît au détour d'un regard, sur le pilier d'un pont, un mur anodin, dans le flot du quotidien. Une sirène. Dans l'imaginaire collectif, un être à la fois envoûtant et redoutable de beauté... La sirène est au centre de son travail, elle plonge celui qui la découvre dans les profondeurs de ses propres sentiments, dans une vérité parfois trop grande pour être acceptée sans devenir fou. Elle n’a pas de visage juste le détour d’un corps dans lequel chacun peut se projeter. Seules des volutes de cheveux l’enveloppent, s’emmêlent comme le cheminement de ses pensées. À travers ses dessins, Mathilde Malapel essaie de mettre en lumière toutes ses facettes : sa douceur, sa tendresse, sa féminité, sa sensualité mais aussi sa fragilité, ses doutes, ses douleurs, ses tourments.
Je ne sais ni parler ni écrire
Alors je dessine
Les lignes que je dessine
Sont les lettres de mes non-dit
Un crayon, un carnet, une mine
l’intention est la même
et pourtant
Pourtant ce langage est intime
Un monologue de courbes, d’arrondis,
de volutes et de lignes
Dont je suis la seule interprète
Chacun traduira les signes de ces lignes.
Mauvais les mots vont,
mais le trait, même distrait, reste à jamais
Au bout du crayon la mine
A chacun son dessin
Pour créer son dessein
Je ne sais ni écrire, ni parler
Je passe la ligne et retourne à mon trait