Né à Trieste en 1913, Boris Pahor voit, enfant, apparaître les signes précurseurs du fascisme lorsqu'il assiste à l'incendie de la Maison de la Culture slovène à Trieste en 1920 par les fascistes italiens. Ce cri d'alarme proféré dans son œuvre ne sera pas suffisamment capté pour empêcher les évènements tragiques de la Seconde Guerre mondiale. Triestin, il est héritier de cette culture cosmopolite de la tolérance et du dialogue entre les peuples différents. Quand les nazis prirent le contrôle de la région en 1944, il rejoignit les rangs de l'armée de libération yougoslave. Arrêté, il fut déporté en Alsace (Natzweiler-Struthof), puis en Allemagne (Dachau et Bergen-Belsen). Il choisit de rester à Trieste quand la ville devint italienne.
La plupart de ses romans ont leur source dans l'épreuve des camps. Il est aujourd'hui consédéré comme l'un des écrivains slovènes les plus importants de son époque.
Parmi ses écrits les plus importants on cite Le Pèlerin parmi les ombres où il narre son expérience des camps de la mort, Printemps difficile et Quand Ulysse revient à Trieste.