Alexandre Bergamini, écrivain et poète né en 1968, est également un grand voyageur. Il a publié des récits âpres et denses, Sang damné (Seuil, 2011) où il évoque les années Sida, le procès du sang contaminé et le sort des malades et Quelques roses sauvages (Arléa, 2015), où il retrace l'histoire d'une photographie de deux jeunes survivants des camps nazis.
Écrivain solitaire et errant, il préfère l'écriture à la publication, il écrit beaucoup et publie peu. Il pense comme Ibsen qu'«écrire c'est prononcer une sentence contre soi-même ».